En cette journée grise, froide et plate du mois de novembre, j’ai envie d’écrire sur un truc plus sombre. Ouuuuuhhhhh!!! C’est un problème dont nous sommes plusieurs à devoir dealer avec de nos jours; Le Trouble de la panique.
Avec tout le brouhaha, le stress et les obligations de la vie quotidienne, c’est pas surprenant qu’on soit de plus en plus pogné avec ce parasite là. On est tellement pressés qu’on manque de temps. On manque de temps pour s’arrêter, prendre le temps pour les trucs qui importent VRAIMENT. Les yeux rivés sur nos téléphones ou la télé pour se changer les idées, c’est bien plus facile d’enterrer le méchant que de le confronter!
Le maudit trouble de la panique. Il est tenace, il ne semble pas avoir de recette miracle pour s’en débarrasser une fois qu’il fait surface et, on va se le dire; c’est un beau gros tas de la marde.
Pour ma part, je vie avec ça depuis le début de l’adolescence. Je me disais « Bonne dans le contrôle de mes crises ». Tel un Jedi, je les sentait venir, elles ne degénéraient presque jamais depuis des années et je vivais bien avec la chose….
Jusqu’à récemment.
Les crises ont changés, je dirais. La gorge me serre, je me sent étourdie comme si je tombais dans le vide… c’est pourtant très semblable à tout ce que j’ai déjà connu… Tout en étant complètement différent à l’intérieur de ma tête. Je me sens dépourvue de mes moyens, j’ai aucun contrôle! Le pire dans tout ça, c’est que ça arrive généralement sur l’autoroute…
C’est que j’ai fait ce qu’il ne fallait pas faire: j’ai associé la crise à un endroit. Tout ça parce que, UNE fois, ça m’est arrivé en conduisant. La 2ieme et 3ieme fois, sentant une mini crisette de rien monter, je me suis dit « Kin! Je vais confronter ça en prenant un autre chemin! » Je me suis retrouvé a faire des détours sur les routes plus smooth au bord de l’eau… et ça marchait, j’avais la paix! Mais ce fut ma pire erreur. Ce qui arrive, c’est quand la vie ne permet pas de retards et que la panique prend sur l’autoroute, sachant que je ne peut pas prendre la prochaine sortie, ça s’envenime mon affaire. Pis pas qu’à peu près. Le coeur bat la chamade, j’ai l’impression que ma gorge se sert tellement que l’aire ne passe pas aussi bien que d’habitude, je tremble et j’ai parfois l’impression que je vais perdre connaissance tellement je panique. Puis plus je panique, plus JE PANIQUE. Parce que une perte de connaissance sur l’autoroute, on veut pas ça! Fekkee Mouain , Bienvenue dans ma réalité!
J’en ais parlé à mon médecin et il m’as référé à une technicienne en santé mentale. Ça s’arrête là. Parce qu’après notre première et dernière rencontre, elle n’as pas cru bon de me référer un psychologue ou à un autre professionnel. Elle ne me reverra pas non plus parce que j’ai l’aire de comprendre mon problème…… Je me demande, Est-ce que c’est vraiment ça le système?
Je sais que je connais quand même bien le trouble de la panique… je veux dire, je connais les erreurs que j’ai commis au cours des crises pour qu’elles empirent et je sais ce que je « devrais » faire et penser quand ça arrive. Quand on regarde ça, ça semble facile. J’ai tout les outils; Il est où le problème? Vas-y fille!!
Mais tsé, on appel ça un trouble mentale Hen.. Pourquoi? J’ai pas fais d’étude en médecine, mais il me semble que c’est parce que ça doit se passer DANS LA TÊTE!!?!!
Ma fabuleuse caboche, justement, parlons-en. Elle a beau savoir ce qui lui arrive mais le problème, c’est qu’elle ne le comprend pas. C’est comme si je te disais « Je sais que ma porte d’entrée de maison est à droite », mais que je me mettais à la chercher à gauche. Ça ne fait pas de sens et j’en suis consciente. Mais c’est comme ça!
Honnêtement .. je ne sais plus quoi penser. Ça me déçoit de ne pas avoir d’aide ou d’appui venant de professionnels. Même si j’avais été sur une liste d’attente de 2 ans, ça aurait été un long tunnel avec une lueur au bout, au moins! Mais bon! Je les envoient chier, le doigt du centre bien droit dans leurs face. Je sais que je suis forte et que je vais me trouver des moyens à force de le vivre. Parce que j’ai déjà passé par la. Parce que c’est comme ça.